Sonia LeBel
Sonia LeBel, née en à Matane, est une avocate et femme politique québécoise.
Sonia LeBel | |
![]() Sonia LeBel en 2019. | |
Fonctions | |
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Présidente du Conseil du trésor | |
En fonction depuis le (4 ans, 8 mois et 14 jours) |
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Premier ministre | François Legault |
Gouvernement | Legault |
Groupe politique | Coalition avenir Québec |
Prédécesseur | Christian Dubé |
Ministre responsable de l'Administration gouvernementale | |
En fonction depuis le (4 ans, 8 mois et 14 jours) |
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Premier ministre | François Legault |
Gouvernement | Legault |
Prédécesseur | Christian Dubé |
Députée à l'Assemblée nationale du Québec | |
En fonction depuis le (6 ans, 5 mois et 7 jours) |
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Élection | 1er octobre 2018 |
Réélection | 3 octobre 2022 |
Circonscription | Champlain |
Législature | 42e et 43e |
Prédécesseur | Pierre-Michel Auger |
Ministre responsable des Institutions démocratiques et de la Réforme électorale | |
– (3 ans, 1 mois et 16 jours) |
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Premier ministre | François Legault |
Gouvernement | Legault |
Prédécesseur | Poste créé |
Successeur | Jean-François Roberge (Institutions démocratiques) |
Ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne | |
– (4 ans et 2 jours) |
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Premier ministre | François Legault |
Gouvernement | Legault |
Prédécesseur | Jean-Marc Fournier |
Ministre responsable de l'Accès à l'information | |
– (11 mois et 16 jours) |
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Premier ministre | François Legault |
Gouvernement | Legault |
Ministre de la Justice | |
– (1 an, 8 mois et 4 jours) |
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Premier ministre | François Legault |
Gouvernement | Legault |
Prédécesseur | Stéphanie Vallée |
Successeur | Simon Jolin-Barrette |
Ministre responsable de la Condition féminine | |
– (3 mois et 18 jours) |
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Premier ministre | François Legault |
Gouvernement | Legault |
Prédécesseur | Hélène David |
Successeur | Isabelle Charest |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Matane (Québec, Canada) |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Coalition avenir Québec |
Diplômée de | Université de Montréal |
Profession | Avocate |
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Elle est députée à l'Assemblée nationale du Québec de la circonscription de Champlain depuis les élections générales du .
Elle occupe plusieurs postes dans le gouvernement Legault : ministre responsable de la Condition féminine de 2018 à 2019, ministre de la Justice de 2018 à 2020, ministre responsable de l'Accès à l’information de 2019 à 2020, ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne de 2018 à 2022 et ministre responsable des Institutions démocratiques et de la Réforme électorale de 2019 à 2022. Depuis le , elle est présidente du Conseil du trésor et ministre responsable de l'Administration gouvernementale.
Biographie
modifierNée en à Matane, Sonia LeBel est la fille de l'enseignante Lise Arsenault[1],[2].
Carrière professionnelle
modifierBachelière en droit de l'Université de Montréal, elle est admise au Barreau du Québec en 1991[3]. Elle pratique dans plusieurs domaines du droit criminel, mais s'est spécialisée principalement dans les infractions reliées aux stupéfiants et au crime organisé au sein de ce qui est maintenant le Directeur des poursuites criminelles et pénales. À partir de 2009, elle fait partie de l'équipe des assises du bureau de Montréal où elle traite des dossiers de *** devant jury. Pendant sa carrière, elle est membre puis présidente du comité des infractions du Barreau de Montréal[4].
C'est pendant la grève des procureurs de la Couronne en 2011 qu'elle se fait connaître sur la place publique. À titre de secrétaire de l'Association des procureurs de la Couronne du Québec, elle est sollicitée par les médias pour donner des entrevues et est invitée à la populaire émission Tout le monde en parle[5]. En 2012, elle joint la Commission Charbonneau à titre de procureure. Subséquemment, elle en deviendra la procureure en chef[6].
Carrière politique
modifierLe , Sonia LeBel fait le saut en politique en se présentant comme la candidate de la Coalition avenir Québec dans la circonscription de Champlain[7].
Le , elle est élue députée avec 51,9 % des voix et la Coalition avenir Québec est portée au pouvoir avec une gouvernement majoritaire. Le suivant, elle est assermentée à titre de ministre de la Justice, de ministre des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne et ministre responsable de la Condition féminine[3]. Elle agit à titre de présidente du Comité de législation et présidente du Comité ministériel des services aux citoyens. Le , les responsabilités de la Condition féminine sont confiées à Isabelle Charest[3].
Elle est ministre responsable de Institutions démocratiques et de la Réforme électorale du au [3].
Le , à la suite du congé de maternité de Geneviève Guilbault, elle devient vice-première ministre par intérim[8].
Sonia LeBel est réélue lors des élections du [9]. Le suivant, lors du dévoilement du nouveau conseil des ministres, elle est reportée dans ses fonctions de présidente du Conseil du trésor et de ministre responsable de l'Administration gouvernementale[10].
À ce titre, elle joue un rôle central dans les négociations avec les syndicats des secteurs public et parapublic. En , elle met en place des forums de discussion parallèles aux négociations traditionnelles afin d'accélérer le processus de renouvellement des conventions collectives, ce qui suscite des critiques de la part des syndicats qui y voient une tentative de contourner le cadre légal[11].
En , elle annonce une intensification des négociations dans les secteurs public et parapublic, notamment dans la santé et l'éducation, en offrant des incitatifs aux enseignants admissibles à la retraite pour prolonger leur carrière et en reconduisant des primes pour le personnel des services sociaux et de la fonction publique[12].
Dans le cadre des négociations avec la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), Sonia LeBel défend l'idée d'une plus grande mobilité du personnel infirmier afin de mieux répondre aux besoins du réseau de la santé. Cette proposition est toutefois critiquée par le syndicat, qui craint des déplacements imposés pour les travailleuses[13].
En , elle présente un projet de loi visant à réformer le cadre des négociations du secteur public, qu'elle juge trop rigide et inadapté aux réalités contemporaines. Cette initiative suscite le scepticisme des partis d'opposition et des syndicats, bien que la ministre insiste sur sa volonté d'une réforme concertée[14].
Résultats électoraux
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Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
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Sonia LeBel (sortante) | Coalition avenir | 23 513 | 55,9 % | 16 130 | |
Steve Massicotte | Conservateur | 7 383 | 17,6 % | - | |
Alexandre Litalien | Parti québécois | 5 065 | 12 % | - | |
Marjolaine Trottier | Québec solidaire | 3 775 | 9 % | - | |
Jérémy Leblanc | Libéral | 2 138 | 5,1 % | - | |
Bianca Nancy Pinel | L'union fait la force | 194 | 0,5 % | - | |
Total | 42 068 | 100 % | |||
Le taux de participation lors de l'élection était de 71 % et 542 bulletins ont été rejetés. |
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
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Sonia LeBel | Coalition avenir | 21 154 | 51,9 % | 13 544 | |
Pierre-Michel Auger (sortant) | Libéral | 7 610 | 18,7 % | - | |
Steven Roy Cullen | Québec solidaire | 5 285 | 13 % | - | |
Gaëtan Leclerc | Parti québécois | 4 928 | 12,1 % | - | |
Stéphanie Dufresne | Vert | 789 | 1,9 % | - | |
Pierre-Benoit Fortin | Conservateur | 733 | 1,8 % | - | |
Anthony Rouss | Bloc pot | 164 | 0,4 % | - | |
Éric Gauthier | Équipe autonomiste | 126 | 0,3 % | - | |
Total | 40 789 | 100 % | |||
Le taux de participation lors de l'élection était de 70,5 % et 728 bulletins ont été rejetés. |
Notes et références
modifier- ↑ « Sonia LeBel: la petite fille de Matane devenue présidente du Conseil du Trésor », sur L'Avantage gaspésien, (consulté le )
- ↑ Simon Dominé, « Sonia Lebel, lauriermontoise de cœur », sur Le Courant des Hautes-Laurentides, (consulté le ), p. 5
- « Sonia LeBel », sur Assemblée nationale du Québec, (consulté le )
- ↑ « Notes biographiques », sur Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion de contrats publics dans l'industrie de la construction, (consulté le )
- ↑ Isabelle Richer, « De Me LeBel à Madame la Ministre », Radio-Canada, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Amélie St-Yves, « Sonia Lebel de la CAQ élue facilement dans Champlain », Journal de Montréal, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Radio-Canada, « Sonia LeBel officiellement candidate de la CAQ dans la circonscription de Champlain aux élections générales québécoises de 2018 », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
- ↑ « Sonia LeBel devient vice-première ministre par intérim », sur Radio-Canada, (consulté le )
- ↑ Matthieu Max-Gessler, « Sonia LeBel réélue dans Champlain », sur Le Nouvelliste, (consulté le )
- ↑ Charles Lecavalier et Fanny Lévesque, « Voici le Conseil des ministres », sur La Presse, (consulté le )
- ↑ Tommy Chouinard, « Négociations du secteur public: Sonia LeBel tient à sa « pépine » », La Presse, (lire en ligne , consulté le )
- ↑ Cabinet de la ministre responsable de l'Administration gouvernementale et président du Conseil du trésor, « Renouvellement des conventions collectives des secteurs public et parapublic : Sonia LeBel annonce une intensification des négociations » , sur Gouvernement du Québec,
- ↑ Florence Morin-Martel, « Sonia LeBel persiste dans ses négociations avec la FIQ et insiste sur la «mobilité» », sur Le Devoir, (consulté le )
- ↑ « Négociations du secteur public : Québec veut changer les règles » , sur Radio-Canada, (consulté le )
- ↑ DGEQ, « Résultats élections Québec 2022 », sur electionsquebec.qc.ca (consulté le )
- ↑ DGEQ, « Résultats élections Québec 2018 », sur electionsquebec.qc.ca (consulté le )
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Sonia LeBel sur le site de la Coalition avenir Québec.