Aller au contenu

Villa des Roses (Fontainebleau)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Villa des Roses
Façade nord-ouest de la villa, photographiée depuis la cour de la résidence, à Fontainebleau.
Présentation
Type
Fondation
État de conservation
préservé (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Adresse
23 avenue Franklin-Roosevelt (d) Voir et modifier les données sur Wikidata
Fontainebleau, Seine-et-Marne
 France
Coordonnées
Carte

La villa des Roses, à sa fondation villa Henriette, est une demeure du XIXe siècle située entre Fontainebleau et Avon, en France. Longtemps propriété bourgeoise, elle est la dernière « villa-château » du quartier.

Situation et accès

[modifier | modifier le code]

L'édifice est territorialement situé au nord-est de la ville Fontainebleau, mais son entrée principale est située au no 23 de l'avenue Franklin-Roosevelt (anciennement, du Chemin-de-Fer), au nord-ouest d'Avon. Plus largement, il se trouve dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France. Cette particularité est partagée avec l'ancienne villa Sainte-Marie[1].

En , Alfred Meunier achète un terrain de l'avenue du Chemin-de-Fer (actuellement, Franklin-Roosevelt) sur lequel il fait plus tard construire la villa Henriette. Elle est renommée plus tard villa des Roses[2]. La villa est vendue le , par Antoine-Charles Tardieu, marquis de Maleissye, et Charlotte-Louis-Adélaïde-Berthe-Delphine-Marie de Salignac de la Motte-Fénelon, son épouse, à Albert Sauvée[3].

Jouxtant des terrains non bâtis à la fin du XIXe siècle[4], la villa fait partie des propriétés bourgeoises et villas d'Avon qui se développent progressivement autour de cette avenue qui va vers Fontainebleau, bien qu'en retrait par rapport aux autres pavillons[5],[6]. C'est d'ailleurs le dernier témoin des « villas-châteaux » qui ont colonisés le quartier au XIXe siècle[6].

En 1890, l'étude de l'avoué Ernest Hardy en donne la description suivante :

« Une grande propriété [...] comprenant un petit château, communs, deux pavillons à droite et à gauche de la grille d'entrée, grand parc, jardin potager, installation de gaz et d'eau de Seine, le tout d'une contenance de 34 000 mètres environ, tenant par devant à l'avenue du Chemin-de-Fer par l'avenue des Marronniers, donnant accès à la propriété, Mlle Jones Dussault et MM. Rigault et Baptiste François, par derrière sur la forêt de Fontainebleau, d'un côté Mme Dollfus, et d'autre à l'avenue des Carrosses [actuellement, du Touring-Club[7]] »[3]

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Le numérotage de l'avenue du Chemin-de-Fer », L'Abeille de Fontainebleau, vol. 76, no 38,‎ , p. 5/6 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  2. « Fontainebleau d'autrefois : L'« Abeille » de 1860 à 1865 », L'Abeille de Fontainebleau, vol. 73, no 11,‎ , p. 2/6 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  3. a et b « Purge d'hypothèques légales », L'Abeille de Fontainebleau, vol. 56, no 16,‎ , p. 3/4 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  4. « Chronique locale », L'Abeille de Fontainebleau, vol. 54, no 15,‎ , p. 1/4 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  5. Théophile Fleureau, « Les propriétés bourgeoises et villas d'Avon », L'Abeille de Fontainebleau, vol. 64, no 5,‎ , p. 2/4 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  6. a et b Jestaz 1995, p. 156.
  7. « Chronique locale », L'Abeille de Fontainebleau, vol. 72, no 28,‎ , p. 2/4 (lire en ligne Accès libre, consulté le )

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • [Fleureau 1898] Théophile Fleureau, Les Enseignes de Fontainebleau, Fontainebleau, Bourges, , 315 p. (lire en ligne Accès libre), Les enseignes et logis historiques d'Avon
  • [Jestaz 1995] Yvonne Jestaz, Fontainebleau : Une ville entre château et forêt, Versailles, Éditions Art lys, , 167 p. (ISBN 2-854-95054-2, LCCN 96141520).Voir et modifier les données sur Wikidata

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]